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Aelia Paetina  : . Elle était une sœur adoptive du préfet du prétoire Séjan. Elle fut la seconde femme de l'empereur Claude et fut répudiée, selon Suétone, pour de légers griefs. Elle lui donna une fille, Antonia, qui sera une des victimes de Néron.

Parrhasios :
Peintre grec qui venait d’Athènes, il vécut aux environs de 400 avant J.C. L’empereur Tibère collectionnait ses dessins et ses peintures. Un d’entre eux, selon Suétone, décorait sa chambre à coucher 

Sallustius Crispus Passienus : Il fut le second mari d'Agrippine la Jeune, beau-père par conséquent de Néron. Célèbre orateur, patricien riche et cultivé, il eut le bon goût de mourir pour laisser sa fortune (considérable) à son épouse.

Domitia Paulina : Mère d'Hadrien et selon G. di Vita-E., grand-mère de Marc Aurèle. D'après « l'Histoire Auguste », elle serait née à Gadès.

Lollia Paulina  : Elle avait espéré épouser l'empereur Claude.

Agrippine la fit mourir par jalousie de ses richesses, de sa haute lignée, de sa position auprès de Claude, officiellement pour avoir osé consulter l'oracle de l'Apollon de Claros sur le devenir du mariage de l'empereur ce qui faisait d‘elle une sacrilège. Le Sénat ne la condamna qu'à l'exil et à la confiscation de ses biens. Pour être totalement convaincue de sa mort, Agrippine se fit apporter sa tête et examina ses dents qui étaient implantées d'une façon particulière (Dion Cassius).

Marcus Junius Pera : Fut nommé dictateur juste après le désastre de Cannes. Il eut pour l'aider un Tiberius Sempronius Gracchus qui fut son maître de cavalerie. Pour reconstituer l'armée romaine, il enrôla même des condamnés et des esclaves . « I l avait déclaré par un édit: "Que si tous ceux qui étaient en prison pour quelque crime capital, ou pour dette, voulaient s'enrôler sous lui, il leur remettrait et leurs crimes et leurs dettes. » » Tite Live, 23, 14, 3.

Marcus Perpena : Connu pour être l'assassin de Sertorius et d'avoir essayer de prendre sa place au commandement suprême en Espagne. Aristocrate d'origine étrusque ne supportant pas d'être aux ordres d'un individu grossier, aux mœurs de soudard : Sertorius. Il fut bien vite capturé et mis à mort par Pompée.

Perse : Aulus Persius Flaccus POETE SATIRIQUE.
Il est né en 34 après J.C. à Voltera en Etrurie (Toscane). Sa famille appartenait à l’ordre équestre et était liée avec des personnages sénatoriaux. Il mourut jeune puisque la date de son décès est en 62 après J.C., il avait alors 28 ans.
A 13 ans, il quitta sa ville natale pour aller étudier à Rome. Et c’est là qu’il rencontra un certain Cornutus, philosophe stoïcien, qui eut une très grande influence sur sa courte vie. C’est peut-être ce dernier qui l’influença à tel point qu’on va retrouver dans son œuvre des accords se rapportant à cette philosophie surtout elle lui apporta l'amour qu'il eut de la vertu..
Il fut très ami avec Lucain et de ce fait connu Sénèque.
Quant à son œuvre, elle fut à la fois détestée et aimée. Il est à noter que ses SATIRES ne furent publiées qu'après sa mort. Très souvent, à la limite du plagiat, il va se servir de locutions que Virgile ou Horace ont déjà employées.
On en a dit qu’elle était ténébreuse, c’est peut-être du au fait qu’il devait employer des périphrase pour attaquer des personnages en place, que des phrases entières étaient de tournures grecques. En fait, on ne peut que constater une obscurité très gênante.

Les "Satires" se trouvent sur ce site (ICI).

Titus Flavius Petro : paysan, lourdaud.

Grand-père de Vespasien, ami de Pompée, il a participé à la bataille de Pharsale.

« Titus Flavius Petro, citoyen du municipe de Réate, avait été centurion ou soldat d'élite du parti de Pompée, pendant la guerre civile. Il prit la fuite à la journée de Pharsale, et se retira chez lui. Là, ayant obtenu son pardon et son congé, il se fit receveur des enchères. » Suétone, Vespasien, 2.

Pétrone  : Caius Petronius Arbiter

On ignore sa date de naissance mais on sait qu'il est mort en 65 après J.C. Il faisait partie du cercle des amis intimes de Néron qui lui donna son surnom d' « arbitre des élégances ». Il excita la jalousie de Tigelin, préfet du prétoire de l'empereur, qui le compromit dans la conjuration de Pison. Il fut contraint au suicide. On le connaît un peu par ce qu'en dit Tacite. Il dut être proconsul de Bithynie puis consul, chemin inverse de ce qui se passait aux temps de la République.

« Il consacrait le jour au sommeil, la nuit aux devoirs et aux agréments de la vie. Si d'autres vont à la renommée par le travail, il y alla par la mollesse. Et il n'avait pas la réputation d'un homme abîmé dans la débauche, comme la plupart des dissipateurs, mais celle d'un voluptueux qui se connaît en plaisirs. L'insouciance même et l'abandon qui paraissait dans ses actions et dans ses paroles leur donnaient un air de simplicité d'où elles tiraient une grâce nouvelle. On le vit cependant, proconsul en Bithynie et ensuite consul, faire preuve de vigueur et de capacité. Puis retourné aux vices, ou à l'imitation calculée des vices, il fut admis à la cour parmi les favoris de prédilection. Là, il était l'arbitre du bon goût: rien d'agréable, rien de délicat, pour un prince embarrassé du choix, que ce qui lui était recommandé par le suffrage de Pétrone. Tigellinus fut jaloux de cette faveur: il crut avoir un rival plus habile que lui dans la science des voluptés. Il s'adresse donc à la cruauté du prince, contre laquelle ne tenaient jamais les autres passions, et signala Pétrone comme ami de Scaevinus: un délateur avait été acheté parmi ses esclaves, la plus grande partie des autres jetés dans les fers, et la défense interdite à l'accusé.

L'empereur se trouvait alors en Campanie, et Pétrone l'avait suivi jusqu'à Cumes, où il eut ordre de rester. Il ne soutint pas l'idée de languir entre la crainte et l'espérance; et toutefois il ne voulut pas rejeter brusquement la vie. Il s'ouvrit les veines, puis les referma, puis les ouvrit de nouveau, parlant à ses amis et les écoutant à leur tour: mais dans ses propos, rien de sérieux, nulle ostentation de courage; et, de leur côté, point de réflexions sur l'immortalité de l'âme et les maximes des philosophes; il ne voulait entendre que des vers badins et des poésies légères. Il récompensa quelques esclaves, en fit châtier d'autres; il sortit même; il se livra au sommeil, afin que sa mort, quoique forcée, parût naturelle. Il ne chercha point, comme la plupart de ceux qui périssaient, à flatter par son codicille ou Néron, ou Tigellinus, ou quelque autre des puissants du jour. Mais, sous les noms de jeunes impudiques et de femmes perdues, il traça le récit des débauches du prince, avec leurs plus monstrueuses recherches, et lui envoya cet écrit cacheté: puis il brisa son anneau, de peur qu'il ne servît plus tard à faire des victimes. » Tacite, Annales, XVI, 18.

On lui attribue le « Satiricon » (histoires de satyres), livre picaresque qui donne une vision extrêmement négative de la société romaine des temps néroniens.

Connaissances qui impliquent que l'écrivain fut plongé dans le milieu qu'il décrit ; pour certains ce grand personnage qu'était Pétrone ne pouvait être celui qui décrivit si bien un milieu interlope qu'il ne devait connaître que par ouie dire. Un professeur d'histoire ancienne (René Marin) a essayé de démonter que le livre aurait été écrit entre 116 après J.C. et 120 après J.C. Il aurait noté que certains événements ne pouvaient être intervenus qu'après la mort de Néron et de Pétrone, le véritable écrivain qui aurait produit ce livre serait un certain Encolpe, secrétaire de Pline le Jeune.

Phèdre : Caius Julius Phaedrus ou Phaeder
Il est né vers 14 avant J.C. et serait mort vers 70 après J.C. ou plus vraisemblablement vers 50 après J.C. soit vers la fin du règne de Claude.
FABULISTE, il revendique d’avoir été sous l’influence d’Esope.
C’est Ésope qui, le premier, a trouvé ces matériaux: moi, je les ai façonnés en vers iambiques. Livre I, prologue.
J’ai fait une large route du sentier d’Esope;… Livre III, prologue.
Il naquit en Thrace vers la Macédoine.
la gloire de ma patrie? La Thrace compte aussi ses écrivains…  Livre III, prologue.
Il arriva à Rome comme esclave et fut affranchi par Auguste.
Il écrivit 5 livres de fables soit au total 123 écrits. Son œuvre s’intitule : « Phaedri Augusti Liberti Fabulae Aesopiae » = « Les Fables Esopiques de Phèdre, Affranchi d’Auguste ». Les deux premiers livres datent du règne de Tibère et il va s’attirer la haine de Séjean,  ce n’est que sous l’empereur Claude qu’il va publier les autres, de hauts personnages de sa cour vont poursuivre l’inimitié du ministre de Tibère. Heureusement, il avait l’appui, lui aussi, de personnes importantes.
Il va rester inconnu de ses contemporains et des temps moyenâgeux. Il ne va être connu qu’à la Renaissance quand Pierre Pithou va le publier en 1596.
Son œuvre est une attaque de la société et des hommes qui la compose, d’ailleurs il a été considéré comme un poète satirique.

Lucius Marcius Philippus :

Il prit la parole au Sénat pour recommander d'envoyer Pompée contre Sertorius.

Publius Furius Philus : Consul avec Flaminius (celui qui trouva la mort au cours de la seconde guerre punique).

Fabius Pictor : QUINTUS
Ses dates sont : vers 254 avant J.C. et vers 201 avant J.C.
Aux dires de Tite Live, il fut un des premiers historiens romains. Son œuvre fut écrite en grec qui était la langue de l’élite.
Il était le rejeton d’une des plus grandes familles patriciennes de Rome : les Fabii. Son surnom de Pictor lui vient d’un de ses ancêtres qui, vers 302 avant J.C. fit orner de peintures le temple de Rome de la déesse Salus. Il combattit les Ligures er les Gaulois. Il fut envoyé, lorsqu’il était préteur, par le Sénat consulter l’oracle de Delphes en 216 avant J.C. après la défaite de Cannes et ainsi connaitre la volonté des dieux pour arriver à vaincre les Carthaginois (2°guerre punique).
Il écrivit des « Annales » aujourd’hui perdues sauf quelques fragments. Elles allaient des origines de Rome (il fut le premier à donner une date à la création de Rome : 748 avant J.C.) jusqu’à la bataille de Trasimène, bataille à laquelle il participa.
Il y a une divergence de vue parmi les historiens pour savoir quand exactement s’arrêtait son œuvre.
De nos jours, on pense qu’il écrivit ses « Annales » entre 216 avant J.C. et 209 avant J.C.

Quintus Caecilius Metellus Pius :

Fils de Metellus Numidicus.

Son surnom venait de la dévotion qu'il portait à son père. Il fut préteur en 89 avant J.C. et c'est à ce titre qu'il combattit durant la Guerre Sociale. Il fut rappelé à Rome par le Sénat pour défendre la Ville contre les visées de Marius et de Cinna. Il fut un chaud partisan de Sylla avec qui il partagea le consulat en 80 avant J.C. Envoyé en Espagne pour son proconsulat, il eut à se battre contre Sertorius.

Plautania :

Fille du préfet du prétoire de Septime Sévère. Elle épousa l'empereur Caracalla en 208 après J.C., elle avait alors 14 ans. Elle fut répudiée 3 ans plus tart. Exilée à l'île Lipari, Caracalla la fit périr, ainsi que son frère, lors de son accession au trône. 

Gaius Fulvius Plautanius :

Préfet du prétoire de Septime Sévère dont la fille épousa Caracalla. Ce dernier le fit périr en 205 après J.C. pour trahison.

Plistinus :

Frère de Faustulus, le berger qui éleva Romulus et Remus. Il aurait périt ainsi que son frère au cours de la scène qui aurait vu Remus tué par son frère, Romulus. « Quand Rémus sut qu'il avait été trompé par son frère, il en fut si mécontent, que pendant que Romulus faisait creuser les fondements des murailles, il le raillait sur son ouvrage, empêchait les travailleurs, et en vint même jusqu'à sauter le fossé. Il fut tué sur-le-champ par Romulus lui-même, disent les uns ; et selon les autres, par Céler, un de ses gardes. Faustulus périt dans cette occasion, avec Plistinus son frère, qui l'avait aidé à élever Romulus. » Plutarque, vie de Romulus, V.

Plotine : Pompeia Plotina

Elle est connue pour avoir été l'épouse de Trajan. Elle était originaire de Nîmes. Elle n'eut jamais d'enfant. C'est grâce à elle qu'Hadrien régna, en effet elle différa l'annonce du décès de son époux pour que l'avis d'adoption (qui en fait n'était qu'une fiction) d'Hadrien par Trajan arriva en premier. Elle persuada son entourage et le sénat que son mari l'avait choisi et le montrait par cette filiation. Dion Cassius écrivit qu'elle en était amoureuse mais nulle part ailleurs, on ne trouve trace de cette affirmation. Elle fit tout ce qui était en son pouvoir pour qu'Hadrien épouse Sabine. Elle rapporta à Rome les cendres de Trajan dans une urne en or. Le successeur de son époux fit bâtir une basilique à Nîmes en son honneur. A sa mort en 129 après J.C., elle fut divinisée par Hadrien.

Pomponius Mela :
C’est le premier géographe qui écrivit en langue latine, n’oublions pas que Strabon qui le précéda le fit en grec.
Il naquit en Espagne, il aurait vu le jour à Tingentera, ville d’Andalousie en face de Tanger et l’Encyclopédie Universalis dit qu’il était issu d’une famille apparentée aux Sénèque.
Il fit ses études à l’école d’Alexandrie qui était, à cette époque, la capitale du monde intellectuel.
Son œuvre qui a traversée les siècles pour arriver jusqu’à nous est un ouvrage de géographie intitulé : « De Situ Orbis » où il décrit le monde tel qu’on le voyait à son époque. C’est ainsi qu’il commit des erreurs, la plus connue est celle d’avoir confondu la Loire et la Garonne, ce qui prouve  qu’au I° siècle, la Gaule était toujours très mal connue (explication donnée par le site Cosmovision).
En matière de géographie, on connait donc Strabon mais il diffère de ce dernier en ce sens que la science intervient beaucoup moins, par exemple il ne parle ni de latitude ni de longitude. C’est ainsi qu’on peut penser comme Cicéron (De Oratore, 1, 59) que cette science est obscure (obscurior scientia).

Poppée : Elle est surtout connue pour avoir été la seconde épouse de Néron. Elle est la fille de Titus Ollius mais pris le nom de son grand-père qui était plus brillant que celui de son père qui était tombé en disgrâce pour son amitié pour Séjan.

« Il y avait à Rome une femme nommée Sabina Poppéa : fille de T. Ollius, elle avait pris le nom de son aïeul maternel Poppéus Sabinus, dont la mémoire, plus illustre, brillait des honneurs du consulat et du triomphe ; car Ollius n'avait pas encore rempli les hautes dignités, quand l'amitié de Séjan le perdit. » Tacite, Annales, 13, 45.

Elle fut l'épouse en première noce de Marcus Salvius Otho, grand favori de Néron, ce dernier avait cinq ans de plus que l'empereur, il lui fit connaître les amours homosexuels, compagnon de ses nombreuses débauches, il l'accompagnait souvent lors de ses expéditions nocturnes.

« Néron parcourait les rues de la ville, les lieux de débauche, les tavernes, déguisé en esclave, et accompagné de gens qui pillaient les marchandises et blessaient les passants. On le reconnaissait si peu, que lui-même recevait des coups dont il porta les marques au visage. Quand on sut que l'auteur de ces violences était César, les outrages se multiplièrent contre les hommes et les femmes du premier rang. Une fois la licence autorisée par le nom du prince, d'autres commirent impunément, avec leurs bandes, de semblables excès, et Rome offrait chaque nuit l'image d'une ville prise. » Tacite, Annales, 13, 25. 

« Le pont Milvius était alors, pour les plaisirs nocturnes, un rendez-vous célèbre : le prince y allait souvent, afin de donner, hors de Rome, une plus libre carrière à ses dissolutions. » Tacite, Annales, 13, 47.

Elle venait d'une famille de la Sabine ; on murmurait qu'elle s'était convertie à la religion juive, d'autres dirent que plus tard elle serait devenue chrétienne. Tacite nous dit qu'elle avait des mœurs dissolues. « De son premier mariage avec un chevalier, Rufius Cripsinus, préfet du prétoire de Claude, elle eut un fils. Elle était mariée au chevalier romain Rufius Crispinus, dont elle avait un fils, lorsqu' Othon la séduisit par sa jeunesse, son faste, et la réputation qu'il avait d'être le favori le plus aimé de Néron. » Tacite, Annales, 13, 45.

Néron fut vite épris d'elle, elle divorça d'Othon qui fut envoyé gouverner la Lusitanie pour ne pas gêner, elle demanda à Néron de se séparer de son épouse Octavie et se remaria avec lui en 62 après J.C. Elle mourut d'un coup de pied dans le ventre que lui aurait expédié Néron alors qu'elle était enceinte.

« Après la fin des jeux mourut Poppée, victime d'un emportement de son époux, dont elle reçut, étant enceinte, un violent coup de pied ; car je ne crois pas au poison, dont plusieurs écrivains ont parlé, moins par conviction que par haine : Néron désirait des enfants et il avait le coeur vivement épris de sa femme. Le corps de Poppée ne fut point consumé par le feu, suivant l'usage romain ; il fut embaumé à la manière des rois étrangers, et porté dans le tombeau des Jules. On lui fit cependant des funérailles publiques, et le prince, du haut de la tribune, loua la beauté de ses traits, la divinité de l'enfant dont elle avait été mère, et les autres dons de la fortune, ses uniques vertus. » Tacite, Annales, 16, 6.

Posidonius d'Apamée : Chef de file de l'école stoïcienne (à Rome) de la fin du II siècle avant J.C., successeur de Panetios de Rhodes .  

Postumia : Une des nombreuses maîtresses de J. César. Elle épousa Servius Sulpicius Rufus, juriste, ami de Cicéron, il sera consul en 51 avant J.C.

Lucius Valerius Potitus : Un des deux consuls qui auraient remplacé les décemvirs en 449 avant J.C., l'autre était Marcus Horatius Barbatus , leur réalité n'est pas prouvée.

Priape ou Mutinus Mutunus.
Personnage de la mythologie gréco-romaine ; il était un dieu secondaire, fils de Vénus et de Bacchus.
            Kalyva (Thrace)

               Il était, à Rome, le dieu des jardins où il avait sa statue et servait d’épouvantail, et aussi protégeait du mauvais œil, des champs et même des pécheurs ;
que Priape placé dans mes vergers en soit le gardien et effraie les oiseaux avec sa faux redoutable. Tibulle, 1,1, Elégies.
Pourquoi Rome ? car en fait il était d’origine grecque mais aussi d’autres historiens pensent que l’origine de son culte était asiatique. Très laid, il était représenté avec des jambes et des cornes de bouc, cette laideur fit qu’il fut abandonné par sa mère à sa naissance, il est raconté que sa grande laideur viendrait d’un mauvais sort que Junon, femme de Jupiter, jeta à Vénus par jalousie. Une autre caractéristique qu’il avait, était d’être doté d’un sexe monstrueux, ithyphallique (pénis en érection perpétuelle). On lui a attribué la fondation de la ville de Lampsaque (ville grecque d’Asie mineure, sur la rive gauche de l’Hellespont), d’autres disent qu’il y serait né, il en était le dieu principal. Il avait une journée de fêtes « les Priapées » durant celles-ci, on sacrifiait un âne voici pourquoi, histoire racontée par Ovide :
« Dois-je taire ou raconter ta honte, Priape au visage rubicond?... le rubicond gardien des jardins, qui convoite nymphes et déesses, va rôdant de toutes parts. Il aperçoit Vesta; la prit-il pour une nymphe, ou reconnut-il Vesta? on ne sait. Priape affirme ne pas l'avoir reconnue. Un désir lubrique s'éveille en lui; le voilà qui s'approche furtivement; son pied touche à peine la terre; son cœur bat avec violence. Le hasard voulut que l'âne qu'avait amené le vieux Silène eût été laissé sur les bords d'un ruisseau murmurant. Déjà le dieu du long Hellespont allait en venir à ses fins, quand, bien mal à propos, l'animal se mit à braire. À cette voix retentissante, la déesse se réveille en sursaut; une foule nombreuse accourt; Priape ne se dérobe que par la fuite à des mains vengeresses. Lampsaque a coutume d'immoler un âne à Priape; nous livrons aux flammes les entrailles de l'animal…. » Ovide, Fastes, VI, 319 à 348.

Properce : Sextus Propertius. Tout ce que l’on sait de lui nous vient de ses écrits et de quelques allusions à lui  que fit Ovide.
47 avant J.C., 16/15 avant J.C., né en Ombrie, 9 villes se proposent à être son lieu de naissance dont Pérouse et Spolète, son père y possédait de vastes domaines mais il mourut quand le poète était très jeune.
…et les taureaux nombreux, qui labouraient tes fertiles domaines… Prop, élégie, IV, 1.
Les terres dont il aurait pu hériter furent données à des vétérans des légions d’Octave. Ne pouvant prendre sa suite dans l’agriculture, il résolu d’être poète élégiaque. Toutefois, il semblerait que sa famille continua d’avoir une certaine aisance financière.
Il fut un des protégés de Mécène.
Il va aimer Cynthie et Lycinne, sa suivante, des historiens pensent qu’elle aurait pu être son esclave.
Cynthie est la première dont les yeux m'aient séduit. Infortuné ! j'avais toujours vécu exempt de faiblesse. Mais aujourd'hui mon regard a déposé sa longue fierté, et l'Amour a courbé ma tête sous ses pieds. Elégie I.
Sa liaison avec Cynthie va durer 10 ans, elle était plus âgée que lui. On a pu croire qu’elle était la fille d’Hostius, un autre poète ou la petite fille du comédien Roscius.
Son œuvre  se compose de quatre livres de poésie : les « Elégies ». Le premier parle de Cynthie, le deuxième d’Auguste et le poète s’adresse à Mécène, le troisième se compose de plusieurs sujets, le quatrième aussi et fait référence à des dieux oubliés tout, dans ce livre, veut faire penser aux premiers temps de Rome.

Publilia : Seconde femme de Cicéron dont il divorça peu après la mort de sa fille Tullia (mi-février 45 avant J.C.) soit 3 mois après. Elle était très riche, elle était sous sa tutelle, elle avait 17 ans, lui avait 63 ans et avait besoin d'argent car en divorçant il avait du rendre la dot de Terentia .

Appius Claudius Pulcher : Censeur en 312 avant J.C., il fit construire le premier aqueduc de la Ville : Aqua Claudia .

Appius Claudius Pulcher : Fut en 136 avant J.C., prince du Sénat ( princeps senatus) , maria sa fille à Tibérius Gracchus. Il fut consul puis censeur, d'une grande sévérité, parait-il. Il devint le président de la commission des triumvirs qui devait faire exécuter la loi agraire de Tibérius Gracchus.

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