Théâtre de Balbus

Théâtre de Balbus :

Il se situait au Champ de Mars. Il pouvait accueillir un peu plus de 11.000 personnes dont 8.000 assises. Sa dédicace date de 13 av.J.C. Lorsque Auguste revint des Gaules. Il fut construit par un de ses contemporains : L. Cornelius Balbus le Mineur ou le Jeune.

---> Maquette de A. Caron.

« Souvent il engageait les principaux citoyens à décorer Rome, chacun selon ses facultés, ou par de nouveaux bâtiments, ou par des réparations. Aussi y en eut-il beaucoup de construits par diverses personnes. C'est ainsi que Marcius Philippus érigea le temple de l'Hercule des Muses; L. Cornificius, celui de Diane; Asinius Pollion, le vestibule de la Liberté; Munatius Plancus, le temple de Saturne; Cornelius Balbus, un théâtre » Suétone, Auguste, 29.

pour le distinguer de son oncle qui portait le meme nom, c’était un général d'origine espagnole, de la ville de Gadès (sa famille ne reçut la citoyenneté romaine qu’à l’époque du consulat de Pompée), il s’intéressa à la littérature, selon Macrobe, il fut l’auteur d’un ouvrage consacré aux dieux et à leur culte, l’édifice fut bâti grâce à l'argent rapporté de ses campagnes contre les Garamantes, une tribu libyenne, pendant son proconsulat en Afrique. Ce fut le dernier monument public édifié par un particulier, l'évergétisme était terminé. Rome n’avait donc que trois théâtres en pierres (celui de Pompée, celui de Marcellus et celui de Balbus) tous étaient voisins, tous se situaient au Champ de Mars Il fut en partie détruit par un incendie en 80 ap.J.C. et restauré par Domitien. Il n'en reste rien aujourd'hui.

Il avait trois étages et à chacun les colonnes avaient un ordre différent : au premier correspondait l'ordre dorique, au second, on trouvait l'ordre ionique et au troisième, il y avait l'ordre corinthien. On pouvait y voir quatre petites colonnes d’onyx qui étaient considérées comme des beautés architecturales de l’époque.

La " cavea " était tournée vers le Champs de Mars quant à la scène, elle regardait le Tibre. Derrière elle se trouvait un portique " crypta balbi ". Certains historiens y voient le lieu de résidence de la préfecture des Vigiles, d'autres, un simple endroit pour un travail de manufacture.

Il n'en reste rien aujourd'hui.

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