Mont Oppius :

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On nomme ainsi la partie méridionale de la colline de l'Esquilin, séparée du mont Cispius au nord par la vallée du Subure et du mont Caelius au sud par la vallée du Colisée :

« Les Exquilies sont regardées comme formant deux montagnes, ainsi qu'on le voit encore aujourd'hui dans les livres sacrés, où, d'après leur ancien nom, les deux parties de cette région sont appelées, l'une mont Oppius , l'autre mont Cespeus . On lit dans les livres sacrés des Argiens: Le mont Oppius, dominant les Exquilies au-delà du bois Facutal, à gauche après le mur. - Le mont Oppius, en deçà du bois Exquilin, à droite dans le Tabernola. - Le mont Oppius, en deçà du bois Exquilin; à droite dans le quartier Figalinus. - Le mont Cespius, en deçà du bois Poetilis... aux Exquilies. - Le mont Cespius, près du temple de Junon, où habite ordinairement un gardien commis à la garde du temple. » Varron, LL, V, 50.

Les monts Oppius et Cispius formaient les hauteurs de l'Esquilin, juste à l'intérieur des murs serviens. Dans la répartition du Septimontium telle qu'elle est présentée chez Festus, le FAGUTAL est nommé comme un lieu indépendant. On peut en déduire que le terme de OPPIUS s'appliquait uniquement à cet éperon à l'exception de la partie occidentale qui, elle, s'appelait Carinae . On continua à se servir de ce nom OPPIUS pour localiser des pratiques religieuses jusqu'à la fin de la République. Oppius , selon Varron, était un citoyen de Tusculum qui aida les Romains alors que Tullius Hostilius assiégeait Véies mais l'étymologie du nom reste obscure. Il est possible qu'une tribu y résidant lui ait donnée son nom. Il est à remarquer qu'il est plébéien. Oppius , terme dérivé de Oppidus est une théorie avancée par Pinza qui considère que ce mot est relativement tardif.

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