Questeurs

Questeurs : « Quaestor »

Le mot viendrait du verbe Quaero.

La questure était le premier échelon du cursus honorum.

Sous les rois et au début de la République , c’étaient deux personnes qui faisaient  l’accusateurs publics dans tout ce qui était délits pouvant entrainer la peine de mort. « Je trouve dans quelques historiens, et ce récit me paraît plus vraisemblable, u'il fut accusé de haute trahison par les questeurs Gaius Fabius et Lucius Valérius, et condamné par un jugement du peuple… » Tite Live, II, 41.

« On appelait ainsi les magistrats chargés de l'enquête dans les affaires capitales, d'où ces mêmes magistrats.... sont appelés questeurs du parricide. » Festus, livre XV.

A l'origine, leurs tâches étaient de porter assistance aux autres magistrats et aux assemblées en matière judiciaire. Ils recevaient les ambassadeurs qui allaient être présentés au Sénat. Ils furent, ensuite, appelés à s'occuper du Trésor Public (quaestores aerii Saturni ; référence au temple de Saturne où était entreposé le Trésor de Rome) et à partir du I er siècle avant J.C., ils gérèrent la comptabilité des gouverneurs de province. Ils étaient un peu comme nos trésoriers payeurs.

Tout d'abord, ils furent choisis chez les patriciens puis indistinctement chez eux comme chez les plébéiens.

Ils étaient 4 en 421 avant J.C., deux étaient à Rome, les deux autres se trouvaient avec les consuls qui partaient en guerre, Sylla porta leur nombre à 20 et César à 40 car chaque gouverneur de province, chaque général, chaque consul avaient le sien qui s'occupait des questions financières de leur charge 0. Ils étaient élus par les comices tributes et devaient avoir trente ans révolus (certains historiens parlent de 27 ans)