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Quintus Atius Labienus : Fils de Titus Labienus qui fut un des principaux lieutenant de César durant la guerre des Gaules. Quintus fut un chaud partisan de la République et se battit aux cotés de Cassius, un des assassins de César. Il rejoignit les forces parthes après la bataille de Philippes. Il fut tué par les Romains en 39 avant J.C.

Labienus : de son nom complet Titus Atius Labienus. MILITAIRE et un peu homme politique. Principal lieutenant de J. César durant la guerre des Gaules.
Né vers 95 avant J.C. mort en 45 avant J.C.

R. Syme  nous dit qu’il était originaire de la ville de Cingulum  (Cingoli) qui avait des rapports étroits avec Pompée, Velleius Paterculus raconte que beaucoup de Picéniens étaient de ses clients, ce qui pourrait expliquer sa future « trahison ».
En plus d’avoir participé à de nombreuses opérations en Gaule, il est connu pour avoir bataillé avec succès durant la guerre contre les Helvètes, même certains historiens modernes prétendent que c’est grâce à lui que J. César vainquit cette peuplade. Il avait aussi, à la tête de quatre légions, enlevé la capitale des Parisii : Lutèce (que l’on situe soit dans l’Ile de la Cité soit à Nanterre) puis il alla rejoindre J. César qui avait subi un revers important à Gergovie. Puis Vercingétorix alla se réfugier à Alésia et là il va aider César en commandant 60 cohortes (35.000 mille hommes).
Dion Cassius va prétendre qu’il va se comporter comme un personnage très important, César aurait vu en lui un rival potentiel.
« On s'étonnera sans doute de la défection d'un homme jadis comblé d'honneurs par César et qui avait été chargé du commandement de son armée au-delà des Alpes, toutes les fois qu'il était lui-même en Italie. Voici quelle en fut la cause : Labienus, opulent et couvert de gloire, commençait à vivre avec plus de faste que n'en comportait son rang. César, qui le voyait s'égaler à lui, ne lui témoigna plus la même affection. Labienus ne put se faire à ce changement : il craignit une disgrâce, et se sépara de lui. » D.C., XLI, 4.
Entretemps, César lui avait fait de lui le proconsul de la Gaule Cisalpine.
En Mars 49 avant J.C., il fait défection à César et passe dans le camp de Pompée.
A Dyrrachium, il va tenter une ultime négociation avec des gens du parti du dictateur, il va être accueilli par des jets de projectiles ainsi que Vatinius, un des légats de César.
…cette réponse fut mal accueillie par la plupart des partisans de Pompée, qui craignirent que César et Pompée ne fissent quelque pacte contraire à leurs intérêts… Dion Cassius, XLI, 4.
Il sera présent à Pharsale en commandant 7.000 cavaliers, essayant mais en vain d’enfoncer l’aile droite de son ancien chef en Gaule.

...le premier des généraux après César, y commandaient quatorze légions et la cavalerie numide du pays (Afrique). Lamartine, Quelques hommes illustres, César.

Après Thapsus, les derniers opposants à César durent fuir en Espagne. Il trouva la mort à la bataille de Munda qui vit la fin des derniers pompéiens.

Caius Laelius : Homme politique et militaire, connu surtout pour avoir été un orateur et un ami de Scipion l'Africain à qui il dut toute sa carrière civile et militaire. Il commandait les troupes romaines qui défirent Syphax et était à la tête de la cavalerie à la bataille de Zama, c'est dire qu'il participa activement à la seconde guerre punique. Rendu à la vie civile, il fut édile, préteur et enfin consul en 190 avant J.C. il fournit à Polybe de nombreuses informations sur la vie de Scipion l'Africain.

Laelius : Caius Laelius Sapiens
Homme politique romain. Comme son père (même nom, même prénom) ; il fut préteur en Espagne puis consul, lui en 140 avant J.C., son père en 190 avant J.C.
Comme tous les intervenants du « De Republica » de Cicéron, il était un ami très proche, puisqu’il faisait parti de ce que l’on pourrait appeler son « cercle », de Scipion Emilien avec qui, il participa au siège de Carthage lors de la troisième guerre punique.
Il aime le stoïcisme et le mit en pratique, d’où son surnom de « sapiens ».    
Il eut deux gendres qui, eux aussi, figurent dans le « De Republica » : Scévola l’Augure et Caius Fannius.

Gaius Popillius Laenas :

On le connaît comme étant le prototype du Romain plein de morgue lorsqu'il s'adressait à d'autres peuples. Il traita avec beaucoup d'insolence le roi Antiochus IV de Syrie. Ce dernier, après avoir vaincu l'Egypte s'apprêtait à lui porter le coup fatal, Rome ne voulut pas mais Laenas le dit avec suffisance.

« Il se dirigeait vers Alexandrie quand il rencontra les commissaires romains. Il salua les arrivants et tendit la main à Popillius : mais Popilius lui tendit la tablette avec le texte du sénatus consulte et voulut d'abord qu'il la lise. Quand il eut fini, Antiochus demanda qu'on le laisse consulter ses amis sur ce qu'il devait faire. Avec sa brusquerie coutumière, Popillius dessina un cercle autour de lui avec la baguette qu'il tenait à la main et lui dit : « Tu ne sortiras de ce cercle que lorsque tu m'auras donné une réponse à transmettre au sénat. »

Interloqué par la brutalité de cet ordre, Antiochus répondit, après un moment d'hésitation : « Je ferai ce que le sénat aura décidé. » C'est seulement alors que Popillius serra la main du roi, le traitant comme un allié et un ami. » Tite Live, XLV, 12, trad. A. Flobert.

Ce fait est caractéristique de l'attitude des ambassadeurs romains après la troisième guerre de Macédoine.

Publius Valerius Laevinus : Il fut le consul de l'année 280 avant J.C. avec Tiberius Coruncanius. Il commanda les armées romaines à la bataille d' Herclea qui vit la défaite de ses troupes devant Pyrrhus.

Acca Larentia :

Il existe deux versions de son existence : 1)- Elle aurait été une femme perdue qui aurait été gagné aux dés par Hercule, ce dernier l'aurait donné au premier passant venu qui fut un vieil homme, le riche Tarutius qui l'aurait épousé et à sa mort, elle aurait laissé toute sa fortune à Rome qui, en souvenir d'elle, et pour célébrer la déesse Larentia aurait crée le festival des Larentalia, célébré le 23 décembre.

« …le prêtre de Mars va faire des libations sur son tombeau… Ils honorent aussi une autre femme du même nom, et voici à quel sujet. Un jour le gardien du temple d'Hercule imagina, sans doute dans un moment d'ennui où il ne savait que faire, de proposer à ce dieu une partie de dés, à condition que, s'il gagnait, Hercule lui accorderait une grâce à son choix ; et que, s'il perdait, il donnerait au dieu un grand souper, et lui amènerait le soir une belle femme. L'arrangement ainsi fait, il jette les dés d'abord pour Hercule, ensuite pour lui, et perd la partie. Fidèle à ses engagements, il dresse pour le dieu un repas magnifique, et invite une belle courtisane, encore peu connue, nommée Larentia. Le souper se fit dans le temple, où il avait préparé un lit. Le repas fini, il y enferme cette femme, comme si le dieu eût dû venir la trouver. On dit qu'en effet Hercule passa la nuit avec elle, et qu'en se retirant, il lui ordonna d'aller dès le matin sur la place, d'embrasser le premier homme qu'elle rencontrerait, et d'en faire son ami. Un homme fort âgé, nommé Tarutius, fut le premier qui se présenta. Il était fort riche, et n'avait jamais été marié. Il fit un bon accueil à Larentia, et s'attacha tellement à elle, qu'en mourant il lui laissa des biens considérables, dont elle donna par testament la plus grande partie au peuple romain. Cette femme était devenue fort célèbre, et on l'honorait comme l'amie d'un dieu » Plutarque, vie de Romulus, V.

2)- C'était l'épouse de berger Faustulus qui éleva les jumeaux Romulus et Remus après que son mari les ait trouvés entre les pattes d'une louve.

« On raconte que ces enfants, posés ainsi par terre, furent allaités par une louve, et qu'un pivert venait partager avec elle le soin de les nourrir et de les garder. Ces deux animaux passent pour être consacrés à Mars ; et les Latins honorent singulièrement le pivert. » Plutarque, vie de Romulus, IV.

Elle eut douze fils, l'un mourut, Romulus le remplaça et continua la tradition des frères Arvales ; certains ont émis l'hypothèse qu'elle aurait été une prostituée, lupa en latin et que, donc, les jumeaux auraient été allaités par elle, toujours lupa en latin, ce qui auraient fait un allaitement par un animal.

«Les Latins donnent le nom de louves aux femelles des loups et aux femmes infâmes. Telle était la femme de Faustulus, qui avait élevé chez lui ces enfants. » Plutarque, vie de Romulus, IV.

« Selon d'autres, cette Larentia était une prostituée à qui les bergers avaient donné le nom de Louve; c'est là l'origine de cette tradition merveilleuse. » Tite Live, I, 4.

Larentalia : fêtes de Larentia, femme de Faustulus, nourrice de Romulus et de Remus. (Festus, X).

« par testament, selon l'historien Antias, elle institua Romulus son héritier ; selon d'autres, le peuple romain. Pour montrer leur reconnaissance, les Romains décrétèrent qu'un sacrifice aux frais de l'Etat lui serait offert par le flamine Quirinal ; que dans les fastes un jour lui serait consacré. » Aulu-Gelle, Nuits Attiques, VI, 7.

Plautius Lateranus : Consul désigné pour 65 après J.C. Il fut un des nombreux amants de Messaline et fut exécuté pour avoir participé à la conjuration de Pison.

Lucius Cornelius Lentulus dit Crus : Il est connu pour avoir été l'accusateur de Clodius dans l'affaire de la bona dea . Il fut élu consul en 49 avant J.C. et voulut persuader, en vain, le Sénat de refuser tout accord avec César. En dépit de ses airs bravaches, il fuit de Rome avec une grande hâte dès qu'il entendit que le futur dictateur s'approchait de la Ville. Après Pharsale, il voulut se réfugier à Rhodes qui lui refusa l'entrée sur son territoire. Alors, il partit pour l'Egypte, il y arriva le lendemain de la mort de Pompée, on se saisit de lui et il fut exécuté.

Publius Cornelius Lentulus dit Spinther : Ce surnom lui viendrait de sa ressemblance avec un acteur à la mode.

Il est connu pour avoir, en tant qu'édile curule, aidé Cicéron à lutter contre Catilina. Il fut préteur en 60 avant J.C. et fut désigné pour avoir le gouvernement de l'Espagne Citérieure en 59 avant J.C. Il agit énormément pour le retour d'exil de Cicéron qui parle de lui en termes élogieux. Il dut son élévation au consulat en 57 avant J.C. à J. César. De 56 avant J.C. à 53 avant J.C., il fut à la tête de la Cilicie et fut envoyé par le Sénat pour rétablir Ptolémée XII Aulète sur son trône. En dépit de ce qu'il devait à César, il choisit le camp de Pompée. Selon Aurelius Victor , il tomba entre les mains de son ancien bienfaiteur qui lui avait pardonné déjà une fois sa trahison mais cette foi-ci il le fit mettre à mort.

Publius Cornelius Lentulus Sura : lentulus ayant la signification de un peu lent. Ce fut un des principaux acteurs de la conjuration de Catilina. Il fut questeur de Sylla en 81 avant J.C. (ce dernier l'accusa d'avoir dilapider l'argent public), puis préteur en 75 avant J.C., gouverneur de la Sicile en 74 avant J.C. et consul en 71 avant J.C. En 70 avant J.C., il fut expulsé du Sénat pour immoralité. Lorsque Catilina quitta Rome après la première catilinaire de Cicéron, Lentulus prit la tête de la conspiration. Il voulut le faire assassiner et brûler Rome mais le complot échoua. Des ambassadeurs allobroges étaient là pour se plaindre de leur gouverneur, il essaya de les convaincre de se joindre à lui pour lui amener la cavalerie qui lui manquait mais leur patron à Rome, Q. Fabius Sangu, les persuada d'avertir l'avocat consul. Les conspirateurs furent arrêtés, il nia jusqu'au bout. En attendant un éventuel procès, il fut emprisonné chez l'édile Publius Lentulus Spinther. Il fut exécuté dans le Tullianum, le 5.12. 63 avant J.C.

« Il est dans la prison un endroit appelé le Tullianum, où l'on arrive en descendant un peu à gauche ; c'est un cachot souterrain, profond de douze pieds environ. Il est de tous côtés entouré de gros murs et couvert d'une voûte formée de fortes pierres de taille bien jointes ; il est sale, obscur, d'une odeur repoussante, d'un aspect terrible. C'est là qu'on descendit Lentulus : les préposés aux exécutions capitales, à qui des ordres avaient été donnés, le firent étrangler. Ainsi, ce patricien, de l'illustre famille des Cornélius, qui avait été revêtu de l'autorité consulaire, trouva une fin digne de son caractère et de ses forfaits. » Salluste, Catilina, LV.

Il fut marié à Julia Caesaris (Julia Antonia), pour qui ce fut des secondes noces, mère de Marc Antoine (qu'elle eut de son premier mariage).

Aemilia Lepida : C'est une arrière petite fille d'Auguste qui fut fiançée au futur empereur Claude mais la réputation sulfureuse de sa mère (Julie II) rompit ce futur mariage. Elle se épousera Marcus Junius Silanus dont elle aura 5 enfants.

Marcus Aemilius Lepidus : Fut consul deux fois, en 187 avant J.C. et 175 avant J.C. puis fut censeur en 179 avant J.C. et pontifex maximus en 180 avant J.C.

Marcus Aemilius Lepidus : Fut élu consul en 78 avant J.C. avec Lutatius Catulus, Il s'opposa sans cesse à lui. Ce fut un partisan de Sylla, mais après sa mort, il voulut saper sa constitution. Il avait été accusé d'extorsion de fonds en 80 avant J.C. pour la préture qu'il avait exercé en Sicile. Il s'était considérablement enrichi grâce aux proscriptions. Devant son ambition démesurée, il se fit de nombreux ennemis et fut déclaré ennemi public. Il essaya de reprendre le pouvoir mais fut battu par Pompée en Etrurie. Il avait fait adopter un de ses fils par Lucius Cornelius Scipio Asiagerus. Il se fit construire ce qui passait à l'époque pour la plus belle villa de Rome. Pour se gagner le peuple, il fit passer une loi pour redonner à la plèbe du blé à prix réduit ce qui avait été annulé par Sylla. Il mourut en Sardaigne.

Marcus Aemilius Lepidus le Jeune :

Il fut le fils unique de Lépide, le triumvir, sa mère était issu de la famille de Pompée et de Sylla. Il fut exécuté sur les ordres d'Auguste comme chef d'une des nombreuses conspirations qu'il eut contre lui. Lépide le Jeune eut une fille et un fils.

Marcus Aemilius Lepidus :

C'était le petit fils du triumvir Lépide, par conséquent le fils du précédent. En 21 après J.C., l'empereur Tibère le nomma proconsul de la province d'Asie. Il tomba en disgrâce, Tibère ne l'aimait pas et disait de lui qu'il était un pauvre fainéant dégénéré. Les sénateurs pensaient différemment, ils disaient de lui qu'il était plutôt léger que paresseux.

Locuste : Femme d'origine gauloise. Elle prépara pour Agrippine le poison qui devait emporter son mari l'empereur Claude. Alain Decaux dit d'elle qu'elle fut : «la plus célèbre empoisonneuse de Rome ». Aux dires de Suétone, elle prépara aussi, à la demande de Néron, le poison qui emporta Britannicus. Elle est mise à mort par Galba.

Alexandre Dumas la met en scène dans deux de ses œuvres :

« Acté » chapitre IX.

« Le Corricolo » chapitre XXXIV.

Caius Cassius Longinus : Censeurs pour l'année 154 avant J.C. avec son collègue Marcus Valerius Messala. Tous deux avaient décidé la construction d'un théâtre de pierres mais le Sénat avait pensé d'une manière diamétralement opposée, il le fit savoir par un sénatus-consulte et le théâtre ne vit jamais le jour.

Gaius Cassius Longinus : Il servit contre les Parthes, sous les ordres de Crassus. C'est lui qui s'occupa de sauver et de commander les débris de l'armée de son chef après la défaite de Carrhae. Primitivement aux cotés de Pompée, il se rallia à César. Il fit partie des conjurés qui l'assassinèrent, il fut, avec Brutus, un des principaux meneurs qui pensèrent sauver la République par ce meurtre. Il fut battu par Marc Antoine et devant sa défaite, il se fit tuer par un de ses affranchis.

Domitia Longina : Epouse de Domitien, ils ne s'entendrons jamais, elle eut de lui deux enfants, morts jeunes. Puis, elle se mit à tromper son mari sans aucune discrétion. Elle va prendre la tête du complot qui va renverser et tuer Domitien. Elle ne sera jamais inquiétée pour ce meurtre et s'éteindra en 126 après J/C.

Lucius Manlius Vulso Longus : Il fut consul en 256 avant J.C. et connut pour avoir été un des principaux commandants durant la première guerre punique. Avec l'aide de son collègue Marcus Atilius Regulus, il conduisit la flotte romaine à la victoire à la bataille du Cap Ecnomus. Puis, il le laissa seul aller en Afrique tandis que lui regagnait Rome pour y recevoir un triomphe. Il fut à nouveau consul en 250 avant J.C. et assiégea Lilybaeum, principale forteresse des Carthaginois en Sicile, mais sans succès.

Lucain : MARCUS ANNAEUS LUCANUS
Il vit le jour à Cordoue (Bétique) le 3 Novembre 39 après J.C.. Il est le fils de M. Annaeus Mela, frère de Sénèque dit « le Jeune », tragédien, philosophe, précepteur-conseiller du futur empereur Néron. Il vint à Rome à l’âge de 8 ans. Il fit ses études à Athènes et eut pour maitre le stoïcien Cornutus et pour compagnon  le poète Stace. Sénèque le plaça aux cotés de Néron. Leur relation débuta par une intense mais courte amitié. A 21 ans, il reçut un prix de poésie, peut-être du à la faveur de Néron. L’empereur le fit désigner comme questeur avant l’âge légal et le nomma comme Augure. Mais tous deux s’intéressaient à la poésie et avait une haute opinion de leur talent. Néron va être jaloux du succès de son ami. Il lui interdit de se produire en public donc il ne peut plus se faire connaitre et apprécié par des lectures publique, genre très pratiqué par les auteurs. Devant cette disgrâce, il va entrer dans la conspiration de Pison. Lorsqu’elle sera découverte, l’empereur va lui ordonner de se donner la mort, on prétend à tord ou à raison qu’il se montra alors très lâche, en espérant se sauver, il dénonça de nombreuses personnes, même sa mère. En  vain. Il mourut le 30 Avril 65 après J.C. en récitant et en corrigeant des vers de « La Pharsale », il avait 27 ans.
D’après Stace, il écrivit beaucoup, les œuvres sont perdues de nos jours, de son travail d’écrivain, il ne  reste que « La Pharsale », poème épique, narrant la lutte de J. César contre Pompée en 10 livres dont le dernier n’est pas terminé.

Lucilius : vers 160 avant J.C.

Premier grand poète satirique romain, il créa ce genre d'où sortiront Horace, Perse et Juvénal au siècle suivant. C'était un aristocrate terrien, chevalier, originaire de Suessa Aurunca en Campanie, très satirique, très ironique sur sa propre classe sociale qui avait, selon lui, des mœurs trop corrompues. Il aurait servi sous les ordres de Scipion au siège de Numance. Il composa trente livres dont il ne nous reste que 1378 vers. Chez lui, la satire comprend deux éléments : la médisance et le développement moral.

Lucille :

----Sir Alma Tadema, 1898.

Sœur de Commode, elle complota contre lui, il la fit exécuter.

Lucrèce : Il dut naître vers 98 avant J.C. nous ne savons rien de sa vie ou presque. Saint Jérôme nous dit qu'il se suicida à 44 ans. Son œuvre fut publiée par Cicéron aussitôt après sa mort.

Lucius Licinius Lucullus : On lui prête, comme fortune, une somme de 100 millions de sesterces. En 73 avant J.C., il introduisit en Italie, la culture de la cerise qu'il avait connue dans le royaume du Pont.

C. Fabius Luscirus : Censeur en 276 av. J.C., chassa du Sénat P. Cornelius Rufus qui avait en sa possession 10 livres d'argenterie.

Luscius : Luscius Lanuvinus
Poète qui écrivit de nombreuses « paliatae» au II° s avant J.C. et au III° s avant J.C. dont il ne reste rien de nos jour. Selon Pierre Grimal, il pourrait être né entre 215 et 225 avant J.C. Il est originaire de la ville de Lanuvium dans les Monts Albains. Il fut l’adversaire de Térence, l’accusant d’avoir mis à son nom des œuvres écrites par Scipion Emilien et par Caelius Laelius (Lélius), d’être un plagiaire ayant pillé la comédie grecque, Plaute et Naevius. Térence s’en défend dans 5 de ses prologues. On peut penser que c’était un conflit de générations. Térence a souvent dit que Luscius écrivait mal, sans doute avait-il une conception différente de l’écriture de celui qu’il appelait « le vieux poète ».    

 

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