M

Quintus Caecilius Metellus Macedonicus : Petit fils de Lucius Caecilius Metellus , il est connu pour avoir été le général qui mit à genoux la Grèce en 146 avant J.C., d'où son surnom.

Il fut consul en 143 avant J.C. et battit les Celtibères en Espagne. En 131 avant J.C., il fut censeur et se rendit célèbre par la proposition qu'il fit de forcer tous les Romains au mariage pour augmenter le taux de natalité.

Quintus Naevius Suturius Macro : Il fut préfet du Prétoire, sous Tibère , après la chute de Séjan à laquelle il participa activement. Il dirigea les représailles contre sa famille et contre ses amis. Il fut maintenu dans sa fonction par l'empereur Caligula  ; d'après Suétone , il lui prostitua même sa femme et en 38 après J.C., il fut exécuté sur les ordres de l'empereur.

Spurus Maelius : Riche chevalier romain. Durant une disette, il se concilia le peuple en lui distribuant du blé qu'il avait acheté en Etrurie. Il se rendit immensément populaire et aspira à la royauté. Il complota mais il fut assassiné par le maître de cavalerie ( Gaius Servilius Ahala ) de Cincinnatus pour ses ambitions royalistes lequel fut remercié par le Sénat pour avoir sauvé la République ;

Caius Hostilius Mancinus : Consul pour l'année 137 avant J.C., bon politique mais nul en matière militaire, il voulut attaquer la ville de Numance, il fut vaincu et obligé de se rendre pour sauver sa vie des mains des Ibères. Il eut comme questeur Tiberius Gracchus qui alla négocier une rédition pour lui sauver la vie mais à Rome le Sénat refusa les termes de cet arrangement et livra Mancinus, nu et chargé de chaînes, à l'ennemi qui n'en voulut pas.

Manilius : Manius Manilius
C’est sous son consulat qu’éclata la troisième Guerre Punique. Il essuya de nombreux revers militaires et fut toujours secouru par Scipion Emilien qui, à cette époque, était tribun militaire.
Il est considéré comme très grand jurisconsulte  et aux dires de Cicéron dans son « De Republica », il était très vertueux et possédait une culture immense.
Il est  regardé, avec Brutus, comme étant le fondateur du droit civil romain. Il discuta longuement avec ce dernier, par exemple, pour savoir si un enfant d’esclave était lui-même esclave.
Il écrivit aussi de nombreux ouvrages sur le commerce.

Marcus Claudius Marcellus : Il appartenait à une des principales familles plébéiennes de Rome, la gens Claudia.

«  Les Marcellus paraissent être une branche ainsi détachée de la gens Claudia ; leur nom était Claudius ; mais ils n'étaient pas patriciens.  » Fustel de Coulanges, la cité antique, IV.

Il fut élu cinq fois consul. Au cours de son troisième consulat, il participa à la seconde guerre punique en allant en Sicile et en prenant la ville de Syracuse malgré l'ingéniosité d'un défenseur : Archimède. Plutarque écrivit une biographie sur sa vie. On l'appela parfois « l'épée de Rome ». Il mourut dans une embuscade en explorant une campagne où était censé se trouver Hannibal , c'était en Apulie et le Carthaginois lui rendit les derniers honneurs.

Marcellus  : Carus Claudius Marcellus ; 42 avant J.C., 23 avant J.C.

Sa mère, OCTAVIE, était la sœur aînée d'Auguste. Celui-ci, sans fils, vit en lui son successeur. Lorsqu'il était encore tout jeune, son oncle se rapprocha de Sextius Pompée et en gage de bonne foi, ils projetèrent un mariage entre la fille de Sextius et Marcellus. En fait, il fut marié à la fille d'Auguste, Julie, ce fut Agrippa, son beau frère (il avait épousé sa sœur –Claudia Marcella-) avec lequel il se s'entendait absolument pas (les historiens modernes réduisent de beaucoup cette antipathie), qui célébra le mariage, le princeps étant en Espagne où il guerroyait et où il tomba malade gravement à tel point que son entourage crut sa dernière heure arrivée. A cette occasion, Marcellus reçut le pontificat, fut désigné comme édile pur l'année 23 avant J.C. et eut l'autorisation, accordée par le Sénat, de briguer le consulat 10 avant l'âge légal.

Il mourut trop tôt pour Auguste qui se retrouvait sans successeur ; il s'éteignit en septembre ou octobre 23 avant J.C. à Baïes. Sa femme, Julie n'avait que 16 ans. Certains historiens anciens ont vu, à travers ce décès, un empoisonnement voulu par Livie, la femme d'Auguste, pour favoriser son fils Tibère. Il reposa dans le mausolée qu'Auguste avait fait construire pour sa famille au Champ de Mars ; en 1927, lors de fouilles, on retrouva une inscription qui l'attestait.

Auguste prononça lui-même l'éloge funèbre de celui qui aurait du lui succéder. Virgile écrivit une autre oraison funèbre qu'il lut devant le princeps et sa sœur, Octavie. L'empereur donna son nom à un théâtre auquel J. César avait pensé mais qui ne fut construit que par son neveu et héritier.

T. Clodius Marcellus : Ami de Néron, un des orateurs les plus connus de son époque, rejoignit le camp de Vespasien. Il va comploter contre lui échouer. Il sera juger par le Sénat mais prévoyant une condamnation, il préfère se trancher la gorge.

Maricus : Un Boïen qui, en 69 après J.C., apparait en Gaule, veut chasser les Romains et pour cela arrive à constituer une armée de 8.000 hommes chez les Eduens. Pris et condamné à être livré aux bêtes, celles ci ne voulurent pas de lui. Vittelius dut le faire tuer sur place.

Caius Marius le Jeune: Il fut consul à vingt sept ans malgré la loi sur les âges des magistrats. On dit qu'il fut aussi cruel que son père.

« Semblable à son père par le caractère, il vécut moins longtemps que lui ; il fit preuve de beaucoup d'activité et de courage et ne se montra jamais indigne du nom qu'il portait. Repoussé par Sylla dans une bataille rangée près de Sacriport, il se retira, lui et son armée, dans Préneste, ville qui, déjà pourvue de fortifications naturelles, avait reçu une solide garnison. » Velleius Paterculus, histoire, livre II, 26.

Vaincu par Sylla , il s'enfuit à Prenestre qui paya fort cher l'accueil qu'elle lui fit.

« Préneste, la ville de la Fortune, voit tous ses habitants moissonnés par le glaive, tout un peuple tombe d'un seul coup. » Lucain, la Pharsale, II, 173. La ville fut prise par Lucretius Ofella , créature de Sylla . Voyant qu'il ne pouvait fuir nulle part, il se fit couper la gorge par Pontius Télésinus .

« …le jeune Caïus Marius voyant sa situation désespérée, tenta de s'évader par des souterrains qui, par une disposition ingénieuse, menaient en divers endroits de la campagne. Mais, au moment où il sortait à l'une des issues, il fut tué par des gens postés là tout exprès. Selon certains, il se donna lui-même la mort ; selon d'autres, Marius et le jeune frère de Télésinus, qui avait été assiégé et s'enfuyait avec lui, succombèrent sous les coups qu'ils se portèrent mutuellement. Quelle qu'ait été sa mort, aujourd'hui encore la grande image de son père n'obscurcit pas sa mémoire. Il est facile de savoir ce que Sylla pensait de lui ; ce n'est en effet qu'après la mort de ce jeune homme qu'il prit le surnom d'Heureux… » Velleius Paterculus, histoire, II.

Massinissa : (238 avant J.C.- 148 avant J.C.)

Roi de Numidie, contemporain de Polybe . Il fut tout d'abord roi des Massiliens ou Numidie orientale. Sa capitale fut Cirta (Constantine) qu'il conquit sur son rival Syphax, autre roi de Numidie, de la Numidie occidentale qui combattit aux cotés des Carthaginois. Cette ville connut un grand développement grâce à l'agriculture. L'Est algérien et l'Algérie eurent en lui un de ses plus grands chefs. Il se battit en Espagne pour les Carthaginois puis se tourna du coté des Romains, tout cela au cours de la seconde guerre punique. Scipion qui sera l'Africain remporta la victoire de Zama, en 202 avant J.C., grâce à l'apport de sa cavalerie. Il fut le concurrent malheureux de Syphax à la main de Sophonisbe , la fille d' Hasdrubal . A son décès, en 148 avant J.C., son fils, Micipsa , lui succéda. Après sa mort, il fut divinisé, on lui éleva un temple à Thugga (Dougga). Il fut le grand-père de Jugurtha mais le laissa tel un simple particulier sans droit à la succession.

Firmicus Maternus: (Materne) Il est né à Syracuse et est un mathématicien qui a étudié l'astrologie. Il a écrit différents ouvrages, notamment le «  Matheseos Libri  » dans lequel il expose l'influence des astres sur le devenir des hommes. Il aurait vécu dans les années 150 après J.C.

Pomponius Mela ou Mella :
Il est né en Espagne Bétique, dans la ville de Tingentera. D’après ce qu’il a écrit, on pense qu’il vécut aux temps de l’empereur Claude. D’après M. Huot, son traducteur et commentateur pour l’édition de son œuvre chez M. Nisard, il fut, peut-être le frère de Sénèque.
Il est très connu de l’histoire pour avoir été un géographe important. Son travail est évoqué par Pline l’ancien dans son Histoire Naturelle. Son livre, connu sous le nom de « De Situ Orbis » ou « Chorographia » est surtout un catalogue qui indique, à peut près, 1500 lieux divers, indications assez exactes pour l’époque.    

Menas : Un des affranchis de Sextus Pompée , il était à la tête d'une flotte de son ancien maître. Mais, printemps 38 avant J.C., il le trahit et livra à Octave la Sardaigne et la Corse, en récompense, il reçut la dignité de chevalier et l'anneau d'or qui montre sa position dans la société. Sextus Pompée le réclama en vain. Plus tard, il trahit de nouveau et revint auprès de son ancien maître qu'il trahit de nouveau pour la dernière fois.

Marius Valerius Maximus Corvinus Messalla : Consul de 263 avant J.C. Cette année là, avec son collègue au consulat : Marius Octacilius Crassus , il remporta une brillante victoire sur les Carthaginois aidés des habitants de Syracuse. Lui seul eut droit à un triomphe. Son succès à Messine lui valut le surnom de Messala, surnom qui restera dans sa famille encore 800 ans. Cette victoire fit l'objet de la première fresque historique murale de Rome, elle se trouvait au mur de la Curie. Il est connu pour avoir ramené le premier cadran solaire, assertion sans aucune preuve historique, il s'agit seulement de « on-dit ». Celui-ci aurait été fixé au sommet d'une colonne sur le Forum.

Marcus Valerius Messalla : Elu comme censeur en 154 avant J.C. Il fut impliqué avec son collègue Caius Cassius Longinus dans la construction du premier théâtre en pierres de Rome dont le Sénat ne voulut pas.

Marcus Valerius Messalla : Il fut consul en 53 avant J.C. Il était le père de Marcus Valerius Messalla Corvinus. Il fut accusé deux fois de fraude électorale, la première fois, il fut acquitté grâce à m'éloquence de son oncle : Quintus Hortensius , la seconde fois, il n'eut pas autant de chance et fut condamné. Durant la guerre civile, il prit le parti de César. Il fut Augure et écrivit un livre sur la divination.

Lucius Caecilius Metellus : Fut élu consul en 251 avant J.C. et en 247 avant J.C. Fut pontifex maximus à partir de 243 avant J.C. L'incendie du temple de Vesta, en 241 avant J.C. au cours duquel il voulut sauver le palladium le rendit aveugle. Il mourut en 221 avant J.C.

Marcus Caecilius Metellus : Fut consul en 115 avant J.C.

Métrophane : Général de Mithridate.

Micipsa : Fils de Massinissa, il eut un règne très long puisque les dates en sont : 148 avant J.C. 118 avant J.C. Il eut deux fils : Adherbal et Hiempsal et un neveu Jugurtha qui allait faire parler de lui.

Titius Annius Milo : MILON

Il fut tribun de la plèbe (57 avant J.C.) et joua un grand rôle dans le retour d'exil de Cicéron. A la demande de Pompée, pour contrer Clodius , il créa des bandes composées d'anciens gladiateurs. Rome devint le champ de bataille de ces groupes ennemis, l'un à la solde des populares, l'autre aux ordres des optimates. Il fut ensuite élu préteur. Et c'est là que se place l'assassinat de Clodius (qui se présentait à la préture pour l'année 52 avant J.C.) sur la via Appia, il en fut accusé alors que lui-même était candidat pour le consulat ; il fut défendu par Cicéron qui, ce jour là, fut si intimidé qu'il fit un plaidoyer pitoyable (celui qui est en notre possession fut écrit postérieurement) ; Milon dut s'exiler à Marseille, ses propriétés furent vendues aux enchères. Il rejoignit l'insurrection de Marcus Caelius Rufus contre César. Il y fut capturé et exécuté, tout ceci se passait en Lucanie. Sa femme était une fille de Sylla

Molon : Rhéteur de l'école rhodienne, ce fut un habile avocat et un excellent écrivain. Il est connu pour avoir été un des maîtres, en rhétorique, de Cicéron.

Mucia Tercia : Elle était la fille de Quintus Mucius Scaevola , pontifex maximus, tué sur l'ordre de Sylla en 86 avant J.C. En première noce, elle épousa Marius le Jeune. Trosième femme de Pompée, on dit qu'elle eut J. César comme amant. Elle mena une vie scandaleuse en l'absence de son mari parti en guerre contre les pirates. Elle eut comme enfant : deux fils : Sextus Pompée et Gnaeus Pompée et une fille : Pompeia. En 61 avant J.C., Pompée divorça et depuis on perdit sa trace.

Mummius : Spurus Mummius
Ce fut un ami très cher de Scipion Emilien.
Cicéron, dans le « De Republica » dit de lui que c’est un excellent orateur, il y est dépeint comme un partisan du gouvernement aristocratique.
Il est le frère de Lucius Mummius Archaïcus, il servit sous ses ordres lorsque son frère terminait la conquête de  la Grèce.

Caius Papius Mutilus : Samnite, un des deux chefs suprême de la « guerre sociales ».

sommaire