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Tacfarinas : C'était le chef d'une tribu berbère du Maghreb qui combattit les Romains au temps de l'empereur Tibère . La révolte dura sept ans.

Il appartenait à la tribu nomade des Musalamii qui vivait au le Sud des provinces romaines de Numidie et de Mauritanie Césarienne ; il avait fait partie des troupes auxiliaires romaines et avait déserté ce qui lui fut très utile dans la connaissance des réactions de ses ennemis . « C'était un Numide, déserteur des armées romaines, où il avait servi comme auxiliaire. » Tacite, Annales, 2, 52. L'Empire mena quatre campagnes militaires contre lui. Il fut battu en bataille rangée par le proconsul Marcus Furius Camillus et continua une guerre de guérilla. Puis, il reconstitua une armée et menaça plusieurs villes côtières. Il envoya même une ambassade à Tibère pour lui réclamer des terres. Il fut définitivement vaincu par Publius Cornelius Dolabella (24 après J.C.) et contraint au suicide.

Tanaquil : Femme du roi Tarquin l'Ancien. Elle était Etrusque et s'était marié à un autre Etrusque qui, avant d'être roi de Rome, s'appelait : Lucumon. C'était une femme très ambitieuse, versée dans l'art des Augures. Elle adopta un garcon d'humble origine dont elle va faire le roi Servius Tullius. De cet adopté, elle fera son gendre.

On l'a appelé Gaia Caesilia mais les historiens d'aujourd'hui ne savent pas si ce nom correspond à celui de la femme de Tarquin l'Ancien.

Tarpéia  :

Son apparition sur la scène de l'histoire romaine se déroule juste après l'enlèvement des Sabines par Romulus et ses hommes. Elle fait partie de la légende qui entoure le premier roi de Rome durant la guerre contre les Sabins conduit par Titius Tatius.

Comme pour d'autres personnages romains, je vais laisser la parole aux auteurs anciens :

Tite Live  : I, 11.

Spurius Tarpéius commandait dans la citadelle de Rome. Sa fille, gagnée par l'or de Tatius, promet de livrer la citadelle aux Sabins…. A peine introduits, les Sabins l'écrasent sous leurs armes, et la tuent, soit pour faire croire que la force seule les avait rendus maîtres de ce poste, soit pour prouver que nul n'est tenu à la fidélité envers un traître. On ajoute que les Sabins, qui portaient au bras gauche des bracelets d'or d'un poids considérable et des anneaux enrichis de pierres précieuses, étaient convenus de donner, pour prix de la trahison, les objets qu'ils avaient à la main gauche. De là, ces boucliers qui, au lieu d'anneaux d'or, payèrent la jeune fille, et qui l'ensevelirent sous leur masse. Selon d'autres, en demandant aux Sabins les ornements de leurs mains gauches, Tarpéia entendait effectivement parler de leurs armes mais les Sabins, soupçonnant un piège, l'écrasèrent sous le prix même de sa trahison.

Plutarque  - Romulus

Les approches de la ville n'étaient pas aisées : elle avait pour défense ce qu'on appelle aujourd'hui le Capitole, et, dans cette forteresse, une garnison commandée par Tarpéius, et non point par sa fille Tarpéia, comme le prétendent quelques auteurs, lesquels prêtent à Romulus une pure sottise. Ce qui est vrai, c'est que Tarpéia, fille du commandant, eut envie d'avoir les bracelets d'or dès Sabins, qu'elle leur livra la forteresse, et qu'elle demanda, pour prix de sa trahison, ce que les Sabins portaient à leur bras gauche. Tatius le lui promit. Elle ouvrit donc, pendant la nuit, une des portes, et elle fit entrer les Sabins. Plus d'un a dit, ce semble, avec Antigonus, qu'il aimait ceux qui trahissent, mais non pas ceux qui ont trahi et, avec César parlant du Thrace Rhymitalcès : « J'aime la trahison, mais je hais le traître.»… Ainsi fit Tatius avec Tarpéia. Il ordonne aux Sabins, pour remplir les conditions du traité, de ne pas lui épargner ce qu'ils portaient au bras gauche. Lui-même, le premier, il détache son bracelet, et il le lui jette à la tête avec son bouclier. Tous les soldats suivent son exemple et, dans un instant, Tarpéia, en butte à tous les coups, mourut écrasée sous le poids de l'or et des boucliers… Dans les autres récits qu'on a faits sur Tarpéia, il y en a d'absurdes. Ainsi on a dit qu'elle était fille de Tatius, général des Sabins,  qu'obligée, malgré elle, de vivre avec Romulus, elle livra la forteresse à son père, qui la punit de sa trahison. Telle est la version d'Antigonus. Quant au poète Simylus, il délire complètement, lorsqu'il fait livrer par Tarpéia le Capitole non aux Sabins, mais aux Gaulois, dont le roi lui aurait inspiré une passion violente…Tarpéia fut enterrée dans le lieu même et la colline porta le nom de Tarpéienne, jusqu'à ce que Tarquin l'Ancien l'eut consacrée à Jupiter. Alors on transporta ailleurs les os de Tarpéia, et un autre nom prévalut. Il y a, toutefois, une des roches du Capitole qui s'appelle encore aujourd'hui la roche Tarpéienne : c'est celle d'où l'on précipite les criminels.7

Denys d'Halicarnasse : Antiquité romaines, livre II, 38 et suivants.

Il semble que, alors que les Sabins passaient par le pied du Capitole pour examiner l'endroit et pour voir si une partie de la colline pouvait être prise par surprise ou par force, qu'ils furent observés d'en haut par une jeune fille dont le nom était Tarpeia, la fille de l'homme distingué qui gardait cet endroit.

Cette jeune fille, ainsi que le racontent Fabius et Cincius, conçut le désir de posséder les bracelets que les hommes portaient au bras gauche et leurs anneaux en effet à ce moment-là les Sabins portaient des ornements en or et n'avaient pas moins des habitudes de luxe que les Tyrrhéniens. Mais selon le récit de Lucius Pison, l'ex-censeur, elle était poussée par le désir d'accomplir une noble action en privant l'ennemi de leurs moyens de défense et en les livrant ainsi à ses concitoyens.

Lequel de ces récits est les plus exact ? On peut le conjecturer par ce qui s'est produit après. Cette fille, donc, envoya une de ses servantes par une petite porte qu'on ne savait pas être ouverte, pour demander rendez-vous au roi des Sabins et pour qu'il confère avec elle en privé, comme si elle avait une affaire urgente et importante à lui communiquer à lui. Tatius, dans l'espoir qu'elle trahisse, accepta la proposition et vint à l'endroit prescrit et Tarpeia, s'approchant à portée de voix, l'informa que son père était sorti de la forteresse pendant la nuit pour quelque affaire, mais qu'elle avait les clefs des portes, et que s'ils venaient la nuit, elle livrerait l'endroit à condition qu'on lui donne comme récompense pour sa trahison les objets que tous les Sabins portaient au bras gauche….Jusqu'ici tous les historiens romains sont d'accord, mais pas dans ce qui suit. Pison, l'ex-censeur, que j'ai mentionné, dit que Tarpeia envoya un messager de la place durant la nuit pour informer Romulus de l'accord qu'elle avait fait avec le Sabins, en vertu duquel elle proposait, tirant profit de l'ambiguïté des termes de cet accord, d'exiger leurs armes défensives, et lui demanda en même temps d'envoyer des renforts à la forteresse durant la nuit, de sorte que l'ennemi ainsi que leur chef, privés de leurs armes, puisse être faits prisonniers; mais le messager, dit-il, se rendit chez le chef des Sabins et le mit au courant des intentions de Tarpeia. Néanmoins, Fabius et Cincius disent que rien de tel ne se produisit, mais ils insistent sur le fait que la jeune fille s'en tint à son contrat déloyal.

Pour ce qui suit, cependant, tous sont une fois de plus d'accord. Ils disent qu'à l'arrivée du roi des Sabins avec l'élite de son armée, Tarpeia, tenant sa promesse, ouvrit à l'ennemi la porte convenue, et réveillant la garnison, elle lui demanda de se sauver rapidement par d'autres sorties inconnues de l'ennemi, comme si le Sabins étaient déjà maîtres de l'endroit, qu'après la fuite de la garnison les Sabins, trouvant les portes ouvertes, s'emparèrent de la place maintenant dépouillée de ses gardes, et que Tarpeia, alléguant qu'elle s'était acquittée de sa part de l'accord, exigea alors de recevoir la récompense de sa trahison conformément aux serments.

Ici encore Pison dit que, quand les Sabins étaient prêt à donner à la jeune fille l'or qu'ils portaient à leur bras gauche, Tarpeia exigea d'eux leurs boucliers et non leurs ornements. Mais Tatius fut offensé par la tromperie et en même temps imagina un expédient qui ne violerait pas l'accord. C'est pourquoi il décida de lui donner les armes comme la jeune fille l'exigeait mais de s'arranger à ce qu'elle ne puisse en faire aucun usage; et immédiatement empoignant son bouclier, il le lança de toutes ses forces sur Tarpeia, et ordonna à ses soldats de faire la même chose; et ainsi Tarpeia, étant frappée de tous les côtés, tomba sous le nombre et la violence des coups et mourut, écrasée par les boucliers.

Mais Fabius attribue la fraude dans l'exécution de l'accord aux Sabins; étant obligés par l'accord de lui donner l'or comme elle l'exigeait, ils furent irrités de l'importance de la récompense et lui lancèrent leurs boucliers comme s'ils s'étaient engagés par serments de lui donner ces derniers. Mais ce qui suit rend plus crédible le récit de Pison.

Elle fut honorée d'un monument à l'endroit où elle tomba et elle fut enterrée sur la colline la plus sacrée de la ville et les Romains chaque année lui offrent des libations (je rapporte ce que Pison écrit); considérant que, si elle était morte en livrant son pays à l'ennemi, on ne peut supposer qu'elle ait reçu tous ces honneurs, soit de ceux qu'elle avait trahis soit de ceux qui l'avaient massacrée, mais, s'il y avait des restes de son corps, au cours du temps ils auraient été exhumés et envoyés hors de la ville, afin de prévenir et de décourager d'autres de commettre des crimes semblables. Mais laissons chacun juge de se faire sa propre idée sur la chose.

Publius Villius Tappulus : Consul pour l'année 199 avant J.C.

Titius Tatius :

Comme pour d'autres personnages des débuts de l'histoire romaine, je me contente de retranscrire ce que des historiens anciens ont dit, ici PLUTARQUE dans sa vie de ROMULUS.

L'apparition de Titius Tatius et la bataille qui est décrite plus bas, se passe quelques mois après ce que l'on appelle « l'enlèvement des Sabines ».

Les autres Sabins s'indignent de ces affronts ; ils nomment Tatius chef de toute leur armée, et ils marchent droit à Rome. Les approches de la ville n'étaient pas aisées : elle avait pour défense ce qu'on appelle aujourd'hui le Capitole, et, dans cette forteresse, une garnison commandée par Tarpéius.… Tarpéia, fille du commandant, eut envie d'avoir les bracelets d'or des Sabins , elle leur livra la forteresse…Romulus, voyant les Sabins maîtres de la forteresse, ne contient plus sa colère, et il les défie au combat. Tatius accepta sans balancer…La plaine où l'on devait combattre était resserrée entre plusieurs collines : le combat s'offrait difficile et rude aux yeux des deux partis, à cause de la fâcheuse disposition du terrain. L'espace était si resserré, qu'il ne permettait ni de fuir l'ennemi, ni de le poursuivre. Le Tibre, d'ailleurs, était sorti de son lit quelques jours auparavant, et il avait laissé, dans la plaine où est aujourd'hui le Forum, un bourbier profond : on n'en voyait rien à l'œil ; rien n'avertissait de s'en garantir ; impossible de s'en tirer, car la vase s'affaissait sous les pas…Les Sabins, après s'être préservés de ce danger, engagèrent la bataille, qui fut sanglante et longtemps douteuse : il y périt beaucoup de monde, entre autres Hostilius, mari d'Hersilie, et, à ce qu'on croit, l'aïeul de ce Tullus Hostilius qui fut roi de Rome après Numa.

Il y eut, en peu de jours, plusieurs combats, comme on peut croire ; mais le dernier est mémorable entre tous. Romulus, blessé à la tête d'un coup de pierre qui manqua de le renverser, cesse de résister aux Sabins : à l'instant les Romains plient, et ils sont repoussés jusqu'au mont Palatin. Romulus, un peu revenu de sa blessure, voulait courir aux fuyards et les rallier : il leur criait, de toute sa force, de tenir ferme, de faire face à l'ennemi ; mais, comme la fuite était générale, et que personne n'osait retourner, il lève les mains au ciel, et il prie Jupiter d'arrêter ses troupes, et de sauver la fortune des Romains de sa ruine. A peine avait-il fini sa prière, qu'un grand nombre de fuyards eurent honte à l'aspect de leur roi ; et le courage prit en eux, par un changement subit, la place de la frayeur. Ils s'arrêtèrent à l'endroit où est maintenant le temple de Jupiter Stator, c'est-à-dire qui arrête. Là, ils se rallient, et ils repoussent les Sabins jusqu'au lieu où sont maintenant le palais appelé Régia et le temple de Vesta.

On se préparait à recommencer le combat ; mais tout s'arrête en présence d'un spectacle étrange, et que les paroles ne sauraient dépeindre. Les Sabines qui avaient été enlevées accourent de tous côtés, en jetant des cris de douleur et d'alarme ; et, poussées par une sorte de fureur divine, elles se précipitent au travers des armes et des morts, se présentent à leurs maris et à leurs pères, les unes avec leurs enfants dans les bras, les autres les cheveux épars, mais toutes adressant tantôt aux Sabins, tantôt aux Romains, les noms les plus chers…Romains et Sabins se sentirent attendris, et leur firent place entre les deux armées. Leurs clameurs lamentables percèrent jusqu'aux derniers rangs…Hersilie insista avec véhémence, et toutes s'unirent à ses prières. Enfin, il y eut une suspension d'armes, et les chefs s'abouchèrent ensemble…D'après cela, on régla les conditions suivantes…que Romains et Sabins habiteraient la ville en commun ; qu'elle serait toujours appelée Rome, du nom de Romulus, et que les Romains prendraient celui de Quintes, du nom de la patrie de Tatius enfin, que Romulus et Tatius régneraient ensemble, et qu'ils partageraient le commandement des armées. Le lieu où le traité fut fait s'appelle, encore à présent, Comice, du mot latin coire , qui signifie s'assembler…Le peuple fut divisé en trois tribus : la première, des Rhamnenses, du nom de Romulus ; la seconde, des Tatienses, du nom de Tatius, et la troisième, des Lucérenses, en mémoire du bois sacré où Romulus avait ouvert un asile, et où s'étaient réfugiés la plupart de ceux qui devinrent les citoyens de Rome…Les deux rois ne réunissaient pas tout le conseil dès le début d'une affaire : chacun d'eux l'examinait séparément avec ses cent sénateurs ; puis tous étaient convoqués ensemble, pour décider. Tatius habitait à l'endroit où est maintenant le temple de Monéta…Il y avait cinq ans que Tatius régnait, lorsque quelques-uns de ses parents et de ses amis, ayant rencontré une députation qui venait de Laurente à Rome, essayèrent de faire main-basse sur le butin des voyageurs. Ce u x-ci résistèrent, et se mirent en état de défense ; mais ils furent massacrés. Romulus voulait que les auteurs de ce forfait atroce fussent livrés à l'instant au supplice mais Tatius rejetait ce parti, et cherchait à traîner l'affaire en longueur. C'est la seule occasion où on les ait vus en dissentiment déclaré : jusque-là ils s'étaient conduits avec la plus grande modération, et toujours ils avaient agi de concert. Les parents des victimes, désespérant d'obtenir justice, à cause de Tatius, se jetèrent sur lui, un jour qu'il faisait, avec Romulus, un sacrifice dans Lavinium et ils le tuèrent….Romulus emporta le corps de Tatius, lui fit des obsèques convenables à son rang, et l'ensevelit sur le mont Aventin…Quelques historiens racontent que les Laurentins effrayés lui livrèrent les meurtriers de Tatius, et qu'il les laissa aller, disant que le meurtre avait été payé par le meurtre. Cette conduite fit soupçonner et dire qu'il était bien aise d'être délivré d'un collègue.

Terentia : Elle est issue d'une famille riche et patricienne de la lignée des Fabii. Une de ses demi-soeurs fut vestale, Fabia. Elle avait un physique ingrat mais était pourvue d'une grande intelligence et sa dot était immense. Femme de Cicéron, malgré son père, ce dernier la répudia pour son mauvais caractère et peut-être pour des raisons financières comme le dit M. Le Glay-dans son livre : "Rome-, grandeur et déclin de la République")

. après 30 ans de mariage. Elle en aura deux enfants : un garçon , Marcus Tullius le Jeune né en 65 avant J.C et une fille, Tullia, (voir plus bas). Pline l'Ancien et Valère Maxime lui donne l'âge de 103 ans à son décès.

Gaius Trebatius Testa : Ce fut un protégé de Cicéron qui lui dédia une œuvre. Il le recommanda comme conseiller à J. César . Il bénéficia de sa faveur ainsi que de celle d' Auguste . Il fut très souvent cité par les juristes des temps futurs.

Tigellin : Caius Ofonius Tigellinus
               Vers 10 après J.C., 69 après J.C.
L’histoire a retenu son nom  car il a été un des principaux conseillers de Néron, il a été un de ses préfets du prétoire. Il était d’une origine humble, issu d’une famille d’Agrigente (Sicile). Peu à peu, il réussit à fréquenter la haute société romaine jusque dans l’entourage des empereurs ce qui lui vaudra d’être banni d’Italie par Caligula pour avoir eu des relations avec ses sœurs. Nous savons, de nos jours, qu’il fut l’amant d’Agrippine la Jeune. Il alla se réfugier en Grèce et ne revint à Rome que lorsque Claude accéda au pouvoir. Il devint riche grâce à la vente de chevaux de course ou plus exactement de chevaux destinés à tirer des chars de course, c’est ainsi qu’il connu Néron qui était un passionné de ce sport.  
Avant d’occuper le poste de commandant des prétoriens, il fut préfet des vigiles.
Néron avait repris à son compte l’idée d’Auguste qu’il fallait diviser le pouvoir militaire donc avoir deux préfets du prétoire, jamais il ne laissa Tigellin à la tête, seul, de 6.000 hommes. Au début de son règne, il y avait Burrus qui seul gérait les soldats et était un de ses conseillers aux cotés de Sénèque. Mais il mourut bientôt, par le poison aux dires de Suétone, d’un cancer de la gorge pour les historiens modernes.
Burrus cessa de vivre ; par la maladie ou par le poison, c'est ce qu'on ne put savoir. Une enflure au dedans de la gorge, qui, s'accroissant peu à peu, lui ôta la vie avec la respiration. Tacite, Annales, 14, 51.
C’est, alors, certainement sur les conseils de Sénèque qu’il le nomma à ce poste.  Néron avait d’abord pensé à son frère de lait : Caecina Tuscus pour ce poste, avant la mort de Burrus. Et le deuxième, le collègue au prétoire de Tigellin fut Lucius Faenius Rufus, homme probe, honnête, qui fut sali par ce dernier aux yeux de l’empereur. Il sera compromis dans la conspiration de Pison et exécuté en 65 après J.C.
Tigellin avait le caractère et le comportement d’un arriviste, c’est-à-dire qu’il avait l’échine souple, il était de plus dévoré d’ambition et était doté du gout le plus prononcé pour la cruauté. Il se rendit indispensable à l’empereur en solutionnant de nombreux complots qui en fait n’étaient que des comportements qui gênaient Néron.
A la mort de ce dernier, qu’il ne défendit pas, il se retrouva dans le camp de Galba. Cet empereur éphémère va très vite être remplacé par Othon qui va le contraindre au suicide en 69 après J.C. à Sinuessa (dans le Latium, sur les rives de la mer Tyrrhénienne).
Sous Galba, Vinius avait soutenu Tigellin de son crédit, en représentant qu'il lui devait les jours de sa fille…pour se ménager un asile dans l'avenir…les plus grands scélérats… aiment à se faire de la reconnaissance privée un appui contre la haine publique. De là un commerce d'impunité, où l'innocence n'est comptée pour rien…Enfin, Tigellin reçut aux eaux de Sinuesse l'arrêt qui lui ordonnait de mourir. Là, entouré de ses concubines et après avoir cherché dans leurs caresses et leurs embrassements de honteux délais, il se coupa la gorge avec un rasoir, et acheva de souiller une vie infâme par une mort tardive et déshonorée. Tacite, Histoires, I, 72.     

Marcus Tullius Tiro : (Tiron). Il fut l'esclave de Cicéron puis son affranchi mais il resta toujours à ses cotés comme secrétaire. Il fut libéré de ses chaînes d'esclave en 53 avant J.C. Il accompagna Cicéron lorsque ce dernier partit gouverner la Cilicie. Il fut plus qu'un secrétaire, il fut un confident. Après la mort de son patron, il publia ses œuvres et écrivit une biographie. « Pour ne parler que de Cicéron, il fut tué, comme l'a écrit Tiron son affranchi, sous les consuls Hirtius et Pansa, le sept des ides de décembre » Tacite, Dialogue des Orateurs, 17. Pour transcrire sur tablettes les discours de Cicéron , il inventa une espèce de sténographie qui eut un grand succès ( notae tironianae ). Parti de Rome, il acheta une ferme proche de la ville de Puteoli où il décéda presque centenaire.

Lucius Aelius TUBERO
Il s’intéressa beaucoup à la philosophie et à l’histoire, il écrivit, d’ailleurs, un livre d’histoire aujourd’hui perdu.
Il combattit aux cotés de Cicéron durant la guerre sociale puis servit sous les ordres de son frère Quintus  lorsqu’il alla en Asie.
Il se rangea dans le parti de Pompée contre J. César, il prit part à la bataille de Pharsale ; une fois au pouvoir, le dictateur lui pardonna son engagement. Il est un des personnages du « De Republica » de Cicéron.
Il était le petit fils de Paul-Emile et  le neveu de Scipion Emilien (le second Africain).
Comme homme politique, il fut Tribun de la Plèbe mais échoua à  la Préture.

Tullia : Fille unique de Cicéron. Elle eut trois époux. Elle mourut jeune puisqu'on pense qu'elle décéda vers 30 ans.

 

 

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